15.1.12

Mauritanie

Bon ben il s'en est passé des choses depuis Noël. D'autant que je ne suis plus très assidu sur ce blog. Mais de voir que vous le suivez toujours; ça me donne la motivation que j'avais perdue. Merci.
Donc; après avoir fait nos adieux à nos amis marocains, sénégalais et allemands, Daniel et moi avons trouvé un chauffeur Mauritanien pour traverser ce pays désertique. Nous avions convenu qu'il nous ammène jusqu'à Roso, la frontière Mauritano-Sénégalaise. On allait pouvoir fêter la nouvelle année au Sénégal, chose moins pénible qu'en Mauritanie.

Toutefois le trajet allait se révéler être une aventure douteuse. A commencer par la camionnette qui faisait office de transport. Celle-ci n'avait plus un centimètre carré de libre et le chargement du toit se passe de commentaire...
Après plusieurs heures de monotonie paysagère, débuta la grande parade des passeport qui ne pris véritablement fin qu'un jour plus tard.

La frontière Maroco-Mauritaniène a ceci de particulier qu'elle est séparée d'une bande désertique épaisse de 4km. Ce véritable No-Man's Land est vierge de goudron. Il est parsemé de cadavres automobiles et d'une bonne chiée de mines posée jadis par le Maroc afin d'imposer de force une frontière. Actuellement cette frontière n'est toujours pas officiellement reconnue et acceptée par les défenseurs du Sahara Libre.

J'avoue avoir douté de la capacité de la camionnette à franchir cette esquisse de route qui se frayait un ou plusieurs frêles passages dans le sable menaçant.
Bref; nous finîmes par entré dans cette merveilleuse Mauritanie. Pays dans lequel il n'est pas possible de faire 50km sans présenter son passeport, sans y laisser quelques bakchich.

Arrivé à la tombée du jour à Nouadibou, notre chauffeur nous informe qu'il délègue la suite du trajet à un autre chauffeur. Lequel nous confie ensuite qu'il n'a pas reçu de ce dernier la somme suffisante pour conduire jusqu'à Rosso. Nous finîmes par allonger de l'oseille pour nourrir sa motivation. S'en est alors suivi un pénible trajet nocturne rhytmé par les postes de polices et animé part une horrible gastro.

Dans la nuit, nous nous arrêtâmes dans une tente Mauritanienne pour y dormir. Pris de confiance, je laissai mon sac dans le coffre de la voiture. Je retrouvai ce dernier allégé de mon nouvel ordinateur. Ma tête endormie et sujette à la naïvité matinale n'a réalisé tout de suite que le voleur n'était autre que notre chauffeur. Celui-ci m'a enrober de bobards, et me revoici sans computer. Shit.

La route s'est poursuivie jusqu'à la frontière Sénégalaise en empruntant des routes n'ayant rien à envier au No Man's Land cité plus haut. C'est dans la joie que nous arrivons à proximité de St Louis (Sénégal), laissant derrière nous le souvenir peu jovial de cette Mauritanie austère et dont la capitale ne ressemblait à rien d'autre qu'un bidonville de fortune.

Sénégal




Autre ambiance, plus accueillante. A St Louis, nous sautâmes dans un hôtel à l'affut d'un repos bien mérité (bien qu'il aurait été d'avantage si nous avions traversé ce pays à vélo...).
St Louis est une ville portuaire métissée par son passé colonial français. Les statues du Général Louis Faidherbe osent encore orner les parcs non loin des nombreuses représentation du Cheikh Ahmadou Bamba, qui tenu tête au général et devint le chef spirituel des musulmans du Sénégal. Et le Cheikh est encore aujourd'hui une super star religieuse. Tous n'ont que lui en tête en cette période proche de la fête de Touba, la plus importante fête religieuse du pays (12 janvier).

Nous étions à peine arrivés que nous avions déjà fait des amis Sénégalais. Le lendemain, nous avons été ensemble festoyer le réveillon dans une discothèque... La soirée fut arrosée, ce qui contrastait avec le mois et demi où nous avons passé à boire du thé et du jus d'avocat.
Toutefois, les jours suivant furent bizarrement teinté de déprime dans cet hôtel de St louis.

Ça y est j'étais en Afrique, et maintenant? Depuis mon opération à Agadir, je me sens faible et fragile, et moins d'attaque à me faire du vélo dans l'Afrique profonde. Un cafard m'habite, et je pense même refaire un come back en Belgique revoir ceux qui me manque...

A st Louis, nous retrouvons Reda, un ami Marocain rencontré à Dakla. Tous les trois c'est le flou dans nos têtes respectives. C'est la minute remise en question; qui se mute en heures, puis en jours... Le Sénégal s'affiche comme un carrefour où il faut choisir la droite; la gauche, tout droit ou arrière. De plus Daniel, vient décider de déjà partir d'Afrique. La misère ambiante ne l'enchante guère. Même si je pense qu'il y pire comme misère (la Mauritanie par exemple). Enfin pire ou pas, elle ne lui convient pas.

L'idée de continuer seul d'emblée, ne m'enchante guère...du moins pas en ce moment de faiblesse physique et morale.
Si j'ai prévu un voyage vers le Mali, c'était avant tout pour le voyage plutôt que pour la destination, qui toutefois m'attire très fort. Et depuis toujours je rêve de traverser l'atlantique en voilier... Et c'est cette idée qui trotte dans nos têtes.

Au bout de plusieurs jours d'indécision passive, nous bougeons sur Dakar histoire d'aller voir ce qui se passe au port. Une fois de plus nous prenons un taxi. 4 heures de bouchon pour rentrer sur la péninsule de Dakar parfumée aux oxydes de carbone. Notre taxi s'immobilise en plein milieu de la route pour ajouter au folklore.

Hôtel à Dakar et nouvelle déprime devant ce port aussi énorme qu'hostile... Et comble de l'ironie je suis enrhumé jusqu'au slip. Sans doute la pollution...
Le soir je vois que Javier m'a envoyé l'e-mail de Katy, une pote à lui que je connais un peu, par le truchement de son copain : mon pote Piotr.

Je me risque à lui envoyer un mail ignorant totalement si elle demeure à Dakar ou ailleurs. 5 minutes plus tard je reçois un coup de téléphone de Piotr m'invitant à manger le soir même ! Je passe deux soirées consécutives en leur compagnie et cela me redonne du baume au cœur. Rigoler avec des potes belges, c'est un bonheur inimitable.

Je pense à louer un appart pour me poser et visiter du pays, quand soudain Daniel entend parler d'un club de voile où passent souvent des voiliers avant de se lancer dans la traversée de l'Altlantique. Nous nous y rendons le lendemain matin. Le CVD (club de voile de Dakar) est un petit Havre de paix perdu dans Dakar au bord d'une plage atrocement polluée mais où il fait bon vivre. Des matelots français y rodent et d'autres bonnes têtes trainent dans les parages. C'est l'endroit idéal pour attendre: pas cher, calme, cool. Et nous ne sommes pas les seuls à attendre des voiliers: deux portugais nous rejoignent et l'attente prend des airs de festival.

Je fais la connaissance de Stéphane un franco-sénégalais. Il m'explique qu'il a monté une asso qui fait de la reforestation dans des villages et des écoles du Sénégal. Du coup je le met en contact avec Katy qui fait son mémoire au Sénégal sur une thématique proche : "la grande muraille verte" projet mégalo utopiste très couteux et voir douteux. Stéphane me propose rapidement de l'accompagner à Mboro (entre Thies et St Louis) pour aller planter des arbres dans un village, proposition que j'accepte avec joie.

Je passe trois jours sur le terrain de Stéphane. Ce terrain abrite une grande pépinière dans l'air pur de la campagne. Je me plais à entreprendre un petit documentaire sur Les Brigades Vertes (ainsi se nomme son association). Le lendemain, nous partons dans un petit village pour planter près de 70 arbres avec les habitants , dont beaucoup d'arbres fruitiers (manguiers, bananiers, dattiers,...)

Dans le villages, c'est l'évènement. Les enfants courent en tous sens, se précipitent sous mon objectif en quête de photo, les adultes plantent et questionnent... Deux agents des eaux et forêts sont présents pour aider. La motivation de ces militaires altruistes est belle à voir et se teinte de surréalisme. C'est un plaisir pour moi de photographier de si près un village authentique. Jusqu'ici, je ne prenais presque aucune photo de peur de choquer les gens, là je me suis donné à cœur joie. Pour l'instant, je bosse sur le montage du documentaire, je le mettrai en ligne dés que possible, en attendant voici quelques photos.




Durant ce séjour à Mboro, Stéphane m'emmène chez un ami français qui tient un hôtel camping. C'est avec grande surprise que je tombe sur 2 sympathiques italiens qui se reposent quelques jours suite à leur voyage... à vélo. Tandis que Paulo va rentrer en Italie, Fabrizzio quant à lui va continuer vers le Mali à vélo ! Me voici avec un nouveau compagnon de route potentiel. Ce dernier accepte de venir au CVD attendre quelques jours. Nous avons convenu que si trouve un bateau je le prend, si non nous continuons ensemble vers le Mali. Les deux options nous arrangent, car pendant ce temps il peut travailler à distance pour son travail.

De retour au CVD, un équipage de joyeux matelots à débarqué. Parmi eux, plein de bons belges avec qui nous nous payons de bons instants de franche rigolade. Dommage que leur bateau soit trop plein que pour nous emmener au Brésil.

Mais à mon grand dam, voici que je rechute... Même problème qu'à Agadir... Je dois retourner à l’hôpital. Et cette fois pendant 5 jours. J'en ai plein le cul. Mais c'est comme ça. Normalement l'opération va être couverte par mon assurance. Comme quoi ça sert ces machins. J'aurais tout le temps d'épiloguer sur mes réflexions métaphysiques depuis mon lit d’hôpital.

Heu... entre l'espace qui séparent ces lignes, l'assurance m'a appelé et voici que tout bascule...
Ils ne veulent pas assumer les éventuelles complications si je me fais hospitaliser en Afrique. J'ignore s'ils sont sujet aux vieux stéréotypes néo-colonialistes, mais toujours est-il qu'ils me suggèrent fortement de rentrer en Belgique. EN BELGIQUE. Merde alors.

Ils me paye l'aller retour en avion, moi qui ne voulais plus le prendre. Après mûres réflexions j'accepte le deal, histoire d'être couvert pour la suite du voyage. Bien que cette suite reste hypothétique, et tant qu'à faire, j'irai peut-être directement en Amérique latine, à moins que je stagne au pays... Bref, le voyage s'en trouve chamboulé, mais ça fera au moins plaisir de revoir vos bonnes tronches !











26.12.11

Joyeux Noël les amis !
Ce Noël brisa la tradition du froid et de la pluie puisque je le passai dans le désert venteux à souhait mais sec et ensoleillé ! La famille improvisée et faite de voyageurs et de surfers marocains s'est régalée d'un barbecue dans une tente saharaoui sur la péninsule de Dakla, dernière ville marocaine avant la Mauritanie et Afrique noire.




Ce dernier mois, beaucoup de choses se sont passées. A commencer par la plus marquante, l'arrêt définitif de Javier pour cause de problème au genou. Si mon copain est rentré auprès de vous, la vie m'a offert un autre compagnon de route qui n'est autre que Daniel. De côté me voici attristé de ne plus voir Javier mais heureux d'avoir rencontré cet espagnol énergique et souriant !





Le chemin n'a cessé de s'embellir et de temps à autre frôle de près avec la magie. L'océan bordé de montagnes et autres villes envoûtantes telles que El Jadida, Safi, Essaouira... Après s'être régalé de cette nature sublime nous arrivâmes à Agadir. Le charme de ces hôtels aussi bétonné qu'occidentaux nous glaça immédiatement le dos. Et pourtant... et pourtant j'y ai passé plusieurs jours dans cette petite ville. Après les ravages d'un tremblement de terre dans les années 60, Agadir s'est vue entièrement relifté, se laissant dévorer par la gangrène immobilière, bien décidée à grignoter le reste du pays qui veut tout sauf en guérir...

Alors que mes cartes bancaires faisaient la gueule et me refusaient le moindre billet, un petit ange est arrivé ! Bérénice est venue en avion pour passer quelques jours en amoureux, ce que nous fîmes avec délectation.
Néanmoins, le surlendemain je fus hospitalisé d'urgence, pour un mal spécifique dû au vélo... Cette opération qui m'a coûté au sens propre comme au figuré la peau de fesses, m'a immédiatement soulagé de cette souffrance extrême. Et nous pûmes passé le reste de nos vacances en dehors d'Agadir...












27.11.11

Je prends du retard sur le blog, d' autant que j' ai perdu trois pages de récits poignants qui vous auraient plongé dans ce s changements interculturels... En attendant d' espérer récupérer ledit récit, je me contenterai d'un grossier résumé . De toute manière, les jeunes ne font plus l'effort de lire, surtout sur Internet, car il y a tellement de chose à faire...



Donc en gros, après s'être immergé de l' ambiance marocaine dans un hôtel espagnol, on a quitté Larache sous la drache . Le tout, sur un délicieuse route dont la photo ci-contre donne une idée de la partie de plaisir que ce fut. De traverser la campagne profonde nous a plongé dans une autre époque lointaine avec comme seuls anachronismes, déchets in-dégradables et quelques voitures modernes. Les bourricots font du gros boulots tout comme leurs maîtres.






Bizarrement, je me sens plus à l' aise sur les nationales marocaines en dépit de l' apparence sauvageonne. Puisqu' ânes et autres chargements sillonnent les routes, les taxis et autres engins dangereux klaxonnent, mais pour prévenir. On sent dans leur coup de klaxon beaucoup moins de haine que par chez nous.... Et ce ne sont pas les encouragements qui manquent et qui réchauffent le cœur






Cette 1ere semaine fut humide et grise, me rappelant un lointain pays... Mais à mesure que le soleil réapparait, je continue la route avec la nouvelle équipe. Javier part devant en transport pour reposer son genoux. De son côté, il galère avant d' atterrir chez des couchsurfers marocains.
Les habitudes s' en trouvent bousculée, et les habitudes peut dépensières se mutent sous l' influence de l'allemand aux allures de touriste occidental.
La bonne humeur qui règne dans ce nouveau trio est meilleure que le temps comme on dit chez nous.





De par le temps maussade et le pouvoir d' achat décuplé, nous butinons d' hôtels en snacks et en bars histoire de nous requinquer des longues étapes. De passage à Rabbat, nous attrapons au vol un visa pour la Mauritanie. L' ambassade est criblée de voyageurs en tout genres qui s' apprête à traverser le désert. C' est sûr on ne sera pas seul !
Nous apprenons que les doux polissons du front polisario ont fait
dernièrement des bêtises avec des occidentaux... Ah ah ha, suspense me ferai-je enlever comme dans les films?





Mais pour l'heure tout va bien, ma forme est plutôt bonne et j' ai retrouvé Javier à Mohamedia. Ce dernier va suspendre le vélo le temps de reposer son genoux et de rentrer en Belgique pour des papiers. On risque de continuer l'un en stop et l'autre en petit vélo.










Malgré tout, j'ai un petit coup de blues. Je me sens de plus en plus ailleurs et ça fait tout de même longtemps que mon amoureuse me manque... Fort heureusement, j'ai la chance suprême de la voir dans deux semaines pour un séjour en amoureux à Agadir et Essaouira.
Et dans mon coup de blues, voici qu'un jeune chaton sale, frêle mais mignon à souhait saute sur mes genoux et enfui son petit museau dans ma veste.







Pas le choix, on va tenter la traversée du désert avec lui.
Si dans une semaine il est toujours vivant, disons qu'il aura des chances de vivre l' aventure....

19.9.11

Serait-ce en raison du brouillard que nous ne pouvons appercevoir ce mur invisible qui séparent l´Occident de l´Orient ? Au bout de 40 minutes de traversée, un gros matelos rougeôt s´écrie du haut de son mat "Terre, Terre" ! Nous allons amarrer sur un autre continent...

Maroc







Nous arrivons à Tanger sans nuls drames titanesques. Ça y est nous sommes dans un autre monde (enfin me direz-vous après deux mois...). les changements culturels débutent en fumant simplement une cigarette autour d´un excellent thé à la menthe comme je les aime.








Arrivés dans l´impressionant appartement de Vincent, notre couchsurfer français nous discutons de son expérience de vie marocaine. Celle- ci se passe plutôt bien pour lui en dehors du fait qu´il n´est pas évidant de mener un style de vie européen comme simplement inviter des copains et surtout des copines dans son appartement en écoutant de la musique. S´étant fait une fois convoqué par son voisinage pour fête mixte chez lui, il se tient sage...






Les appels à la prière me bercent dans mon sommeil matinal et me transporte aussitôt ailleurs, ou ici? A notre grande surprise nous retrouvons la menthe religieuse de Javier qui l´a fidèlement suivi durant la traversée.
Nous tentons de prendre le train pour sortir de Tanger mais les gares refusent de transporter nos montures. Comme il est donc d´avantage possible de charger une voiture de deux lourds vélo que de prendre le train avec, nous acceptons d´échanger des dirhams contre un transport confiné dans un utilitaire. Le jeu du marchandage est lancé...

Nous payons déjà un peu trop cher nous jurant que c´est la dernière fois...
Le paysage s´agrémente d´ânes qui jalonnent les routes portant des petits vieux en djellaba, les commercent de fortunes bordent les routes et le recyclage des déchets est confié à la nature...

En cours de route, nous apercevons depuis la voiture deux autres bikers. Nous attendons ces derniers 2km plus loin. Nous avons perdu la menthe religieuse de Javier mais nous avons gagné la compagnie d´Edgar et Daniel qui nous saluent joyeusement. Ces deux cyclos se sont rencontré sur le bateau et viennent respectivement d´Allemagne et d´Espagne. Edgar vient d´être pensionné et s´offre un voyage à vélo depuis l´Allemagne jusqu´au Sénégal... Et Daniel, quant à lui se fait le tour du monde en débutant par le Sénégal puisque telle était la destination d´Edgard. Voici donc notre équipée renforcée ! De plus les choses se mettent bien pour moi puisque Javier va prendre un vrai repos en m´attendant plus loin, tel est le prix à payer pour reposer sa tandinite genouillère.

Cette nouvelle équipée a fière allure et la communication est haute en folklore: Daniel parle espagnol avec Javier et français avec Javier et moi pendant qu´Edgar nous parle en anglais pendant que l´on traduit ses dires à Daniel. Différences d´ages, différences de langues, différences de mentalité, changement de rythme, dynamique de groupe le tout dans un Maroc qui devient de plus en plus marocain au fil des kilomètres.



Daniel a décidé de se lancer dans un tour du monde quand il a découvert par surprise que son assurance vie l´avit indemnisé d´une importante somme suite à son cancer. Quand à son boulot, il l´a perdu et en a profité pour hisser les roues. Son énergie et bonne humeur vont être de bons compagnons de route ! je vous laisse l´adresse de son blog (en espagnol) qui sera pendant un petit bout de temps un regard croisé de ce voyage : www.bicidreams.blogspot.com







Après une nuit de bivouac, on rerend la route et nous nous faisons dépasser par un camion depuis lequel Javier nous fait signe tandis que s´assombrit le ciel et tombe la drache. Décidément c´est l´automne partout. Nous arrivons à Larrache, sans jeux de mot. Nous optons pour l´hotel et restons à trois dans cette ville, le temps de s´imprégner de l´athmosphère marocaine.