Europe

Bruxelles-Bamako à vélo


Belgique
Nous sommes partis le samedi 10 septembre 2011 en compagnie de François ; Réginald ; John et Guillaume nous à rejoint sur la route. Le soleil est de la partie, et après un passage par Soignies nous arrivons chez Marie et Yann qui nous accueillent comme des rois.


Tous les autres feignants nous ont rejoint en train ou en voiture, et nous mangeons des supers frites, sous le commandement du Maitre fritier Kim. Ce festin collait à merveille avec l´ambiance de la fête. La dernière fête avec les potes avant un bon bout de temps, snif, ils sont quand même chouette ces amis...



France

Nous sommes resté deux jours chez Yann et Marie, entre la cuisine et le jardin...



Nous reprîmes la route lundi avec Reginald traversant avec emotion le passage mythique de Quievrain à l´Outre Quievrain, par la route vers Quievrechain.. Nous voici donc en France, contre vents et grisaille.
Premier ennui technique : Rgeginald a son derailleur de travers. Au momemt ou nous y regardions, francois surgit à moto. Mécano à ses heures, François répare le derrailleur, faisant notre bonheur.
Le soir, Marcel du réseau Couchsurfing (C.S) nous acceuille avec son esprit libertaire et sa collection de boites secretes a l´éffigie de notre feu couple royal : Babouin et Paola.


Le lendemáin, en route vers Paris, et après un sympathique bivouac sur le bord d´un canal. Les villages deviennent enfin joliment francais.
Un dernier picnic avec Reginald et le voici parti dans le centre et nous a l´aéroport chez un second couchsurfer : Julien. Je ne manque pas d´oublier mon nouveau carnet de bord... heureusement, Julien me l´envoya par la suite.

Au petit matin nous afrontâmes les charmes des departementales parisiennes et nous attrâpâmes de justesse notre train a l´autre bout de Paris : réveil sportif !


Le TER nous sortira ensuite de cette misère urbaine. Tandis que Javier se paie le train, je traverse une des plus grandes zone venteuse de France (25km entre 2h), mais ca je l´apprendrai plus tard par nos prochains hôtes, specialiste en vent.
« Faites la Loire à vélo » qu´ils nous disent. Oui, mais sans sacoche sinon on ne passe pas par les barriere sur les pistes cyclables qui sont souvent de GR pour randonneurs ou VTT. Encore sportif mais bien joliment sauvage.

La fatigue se fait rudement sentir dans les cuisses, genoux et autres mollets. Nous dûmes achetter des vêtements cyclistes averc pampers pour inclus, un genre de protège roustons relativement salvateur


Tandis que Javier prend à nouveau le train, je croise un chameau sur la route : Etait-ce le vent d´afrique ou travallait-il pour ce cirque ? La pluie draconienne qui suivit me donna la reponse...
Nous avons le don d´arriver systematiquement en même temps lorsque le binôme se sépare. Nous enchaînons les coughsurfistes avec une nuit chez Gaëlles. Nous comptions y rester un jour mais c´est délicat puisque son copain part le lendemain en Allemagne, pour toujours. Bref, on reprend le train pour aller chez Jaenne à Poitier (CS). Chez qui nous pouvons nous reposer, cuisiner, jouer, boire et vivre.

Le repos et l´envie revoir Phil et Lieve nous donnent des roues (et pas d´ailes restons terre a terre), le soleil nous encourage et les routes et villages sont fort agreables et cette ritournelle de me traverser l´esprit : « La ballade des gens qui sont nés quelque part » de Georges Brassens.

Arrivé chez Phil, nous fûmes surpris et attristé d´apprendre son récent accident de voiture qui lui a paralisé la nuque pour toujours... Mais il en faut d´avantage pour paralyser cette pile électrique ! Il continue à travailler dans tous les sens...

Nous restéâmes une semaine chez Phil à faire mettre en bouteille le pineau et le vin. Le pinneau de Phil est excellent, quelques bouteilles nous attendent dans notre « casier » personnel situé dans sa cave magique. En dehors de ces activités alcooliques, nous avons passé beaucoup de temps à table et au fourneau, avec au passage une fète, une action du réseau « Sortir du nucléaire », de l´entretient technique, etc... Soit, une semaine des plus agréable !
Nous reprîmes la route le mardi, et à peine avions-nous démaré que la roue de Javier montre des signes de faiblesse au niveau des rayons. Finalement, Javier parvient à rééquilibrer sa roue






De cette théorie que le sud commence à partir de la ligne imaginaire qui relie Bordeaux à Lyon, nous en fûme définitivement convaincu. Les paysages changent, les pins commencent à poindre, le soleil s´intensifie, et l´accent français se met à chanter.







Nous restâmes deux jours à Bordeaux chez Claire et Vincent. Ce sont nos premiers hôtes du reseau WarmShower, qui est proche de Coughsurfing mais pour les cyclistes. Nous fîmes la connaissance dún sympathique marchand de vélo qui nous fût de bon conseil !





 



Vincent fit quelques kilometres avec nous avant de nous laisser partir vers Biganos chez Marieanne (C.S.). Cette dernière nous suprend en nous laissant entrer dans sa demeure le temps qu´elle rentre de son travail. Nous fîmes donc comme chez nous dans la maison d´une inconnue en fin de compte... Mais nous tardons pas à faire sa connaissance. 

 


Le lendemain nous repartîmes vers Arcachon misant le tout sur les pistes cyclable françaises, ce qui fut une belle erreur... ces dernières sont faites pour les touristes et nous pas pour les voyageurs de notre trempe... Javier ne manque pas de faire une magnifique sortie de piste dans le sable, ce qui eu pour conséquence de mettre sa roue avant en « 8 ». Par chanse une camionette pris Javier et sa monture en stop jusqu`à Arcachon. Les dimanches, les magasins sont rarements ouverts, mais la chance frappe encore et Javier trouve une nouvelle roue. La situation ne nous laisse pas d´autre choix que de retourner chez Marieanne, ce qui acheva, si vous me permettez le cas de le dire, de ravir de Javier...







 


Tandis que ce dernier se prélasse avec sa belle Marieanne, je m´adonne à une grosse étape de 120 bornes rythmée par la rencontre de Bas, un sympathique biker hollandais avec qui je fis quelques bornes. Ce après quoi, j´eu la chance de me ballader sur les pistes landaises de la côte qui furent tout bonnement impratiquables. J´optai donc pour une bonne vielle départementale.




Arrivé à Messanges, je rejoins Javier, un Orval me récompensa de cette journée qui fut l´une des plus éprouvante mais également riche en aventures et rencontres. Le jour suivant nous nous reposâmes près de l´océan qui se plaisait à faire danser les surfers sur ses vagues dodues.
Nous continuâmes ensuite à longer la côte. Le pays Basque nous accueille avec ses montagnes tantôt gabordables, tantôt agressives. La fin de la France est proche...mais cela ne nous le savions-nous point déjà?




 

Espagne

Moi qui croyait que le soleil ne quittait jamais l´Espagne, sans jamais se lasser de faire briller ses rayons sur la panse des touristes de la Costa del Mècoilles, hé bien il n´en fut rien. En tout cas le nord reste le nord, même dans un pays chaud...D´emblée, les routes furent déguellasses car pleines de voitures. 

Arrivé à San Sebastian, la pluie nous accueilli, je tombis, et cassis une sacoche. Genre chiant...
Nous fîmes rapidement la connaissance de sympathiques surfers avent de nous rendre chez notre nouvel hôte Eneko, chez qui nous restâmes deux jours à réparer les dégats, cuisiner et prendre une dose d´Internertine.






 

Nous goûtons le luxe de se faire conduire en camiomette chez nos seconds hôtes espagnols : Joanes & Maria du réseau WarmShower, des cyclistes donc... Et pas des loppettes ! En effet, Joanes nous explique ses impressionants préribles à vélo : Alaska – Brésil, Espagne-Istanbul et j´en passe... Ce derniers nous emmenent chez des amis à lui, occupés à manger et boire joyeusement entre deux pressage de pomme, ces messieurs s´adonnant à la fabrication de cidre.


Le soir Joanes nous emmène dans un lieu ressemblant à un squat, mais en mieux... A la base c´est endroit fut lóbjet dúne occupation qui avec le temps à gagner en notoriété grâce aux concerts et grâce à l´impressionante autogestion dont font preuve les occupants. Si seul une personne habite dans ce lieu, nombreux sont les personnes qui s´y impliquent. Et c´est carrément le luxe : Salle d´escalade, studio de montage live, studio d´enregistrement, studio radio, dortoirs, cuisines,... Le tout pour pas un rond, de quoi inspirer Bruxelles...

Le lendemain nous quittons nos adorables hôtes sous une pluie virulante. Encore fois il nous faudra traverser une fucking ligne imaginaire entre le nord et le sud. Car après l´assention d´un jeune col, les nuages et la pluie se dissipent et nous laissent au pied d´une montagne magnifique.















De passage par Vitoria, nous faisons la connaissance d´Akim jeune nomade au look de Saint François D´Assise (chien et chat l´accompagnent) qui débute sa nouvelle vie par un pélérinage de compostage à contre sens. Ses aspirations le pousse à traverser le désert saharien avec des touaregs, qui sait, peut-être le recroiserons-nous ?




 

Nous trouvons ensuite un endroit en banlieue au creux de colines qui ne sont sans rappeler les western spaghetis bien connus. Cet air de cowboy se trouble par les avions qui décollent à une centaine de mètres, et ce même air s´humidifie salement en fin de nuit. Avant que le soleil ne se lève, je n´ai dáutre choix que de fuire mon sac de couchage devenu un torchon humide pour aller attendre le soleil et entâmer une chasse à l´image qui satisfera mon appetit photographique à défaut de me réchauffer les doigts de pied.


De nouveaux bivouacs et de nouvelles étapes nous emmènent dans la superbe ville de Burgos. Nous restons trois jours chez Pippa (CS). Siestes au bord de la rivière, cuisine, et surtout de chez Surtout, le Pattillas ! Si Bruxelles compte une belle panaoplie de bars en tout genre et à la déco vintage, le Pattillas les surpasse tous par ses murs criblés d´affiches anciennes et des photos des clients. Ce bar est un repère à musiciens, traditionalistes ou jeunes contemporains jouent ensemble noyés par la foule et coincés dans le fond du bar. Et dans ce même fond de bar se cachait une contrebasse qui a fait mon bonheur le temps d´un soir ! Ajoutons que la bière est à une neurone ! De quoi tomber amoureux de ce bar à la clientèle tout aussi sympathique.
Nous y retournons d´ailleurs le soir suivant. Puisque notre hôte devait partir le lendemain, nous décidons de retourner au Patillas avec nos vélos chargés, de faire la fête jusqu´aux petites heures et de dormir près de la rivière. Avant cela nous avions lancé une invitation sur coughsurfing à tous ceux qui voudraient boire un verre. Et ça a marché ! Noemia était présente avec des amis à elle et nous emmena dans un autre bar, communiste et anarchiste cette fois, celui de son copain. Nous y jouâmes et causâmes et nous n´eûmes point besoin de dormir le long de la rivière puisque Noemia, couchsurfeuse dans l´âme nous proposa ses canapés.



Bref, nous avons un peu de mal de quitter la ville qui abrite peut-être le bar le plus chouette de l´univers. D´autant que le lendemain nous allons non loin histoire de se consacrer un peu à la caméra. Car nouveauté, nous avons un pied pour l ´appareil, ce qui ouvre de nouvelles perspectives... Nous travaillons d´arrache pied (justement) au tournage d´un générique cowboy, profitant des décors à la Morricone...





Ce vieux troubadour de Saint Jacques The Compost´s Hell ayant eu le loisir de passer par Burgos, nous décidons d´emprunter un tantinet le chemin des pélerins, qui hélas ne va pas vers le Mali (mais quést-ce quíl a été foutre à Santigo ce jeune saint ?). Nous nous disions que peut-être allions-nous y rencontrer des pélerins (ná vo ça). Aussitôt dit, aussitôt fait. Et pas níímporte lesquels: Des Bikers pardi, musiciens et allemands de surcroit (comme Diogène mon vélo). Nous mageons, jammons, fûmons et le lendmain nous reprenons ce chemin de compostage et constatons que ledit Saint n´était point cycliste non plus. Nous reprenons de la bonne asphalte laïque en compagnie dún couple allemand : Lena et Bao. Quel plaisir de faire de la route avec d´autres Bikers comme ceux-là. Encore un bivouac auprès de feu soupoudré de guitare et chant avant de nous résoudre à les quitter à contre coeur, tel est l´appel du sud...
J´ajouterai l´amusante annecdote que ces allemands avaient croisé le même Bas que nous avions également croisé!



Si nos amis allemands sont sympathiques au point de nous faire hésiter de rester avec eux, l´appel du sud est d´autant plus fort que l´on commence à se les geler sévère la nuit. Même si le soleil continue de régner le jour… Après un bivouac dans une maison abandonnée, nous reprenons le rythme des 80 bornes par jours. Le soir, à proximité du bled de Tordesillas, nous trouvons un fabuleux moulin abandonné surplombant un lac et une rivière.











Nous repartons de cet endroit idylisme en battant tout les records de vitesse avec une moyenne de 24km/h et une pointe à 67km/h (ok on nous ne sommes point sportif dans l´esprit, on ne cachera pas qu´on aime toujours un peu le côté performance, serait-ce une tare masculine?). Il faut dire que nous devons cette vitesse aux magouilles espagnoles : nombre de nationales se voient doublées d´une autoroute, ce qui a pour effet de les rendre désertes et de les transformer en véritables véloroutes.






Arrivés de bonne heure à Salamanca, nous profitons de notre avance pour boire une bière même si nous n´avons toujours pas de canapé pour le soir. Alors que l´on achevait de dire à des sexagénaires namurois que les ennuis techniques se faisaient rare, quelques rayons du vélo de Javier se mirent à se briser d´un ton ironique. Javier qui se pensait capable de réparer les dégâts a fait pire que mieux, et sa roue arrière pris vite des airs de torchon. Par chance, il trouva un réparateur-magicien qui lui remis su roue en état de marche grâce à quelques secrets de famille. Bref, nous réussissons tout de même à nous faire loger dans une sympathique collocation multiculturelle. Le temps est agréable dans cette collaction et nos hôtes sont vraiment adorables. Nous y restons d´ailleurs trois jours ou nous guindaillons et nous reposons allégrement.


Nous reprenons la route le lundi sous le vent glacial. Les nuits deviennent de plus en plus froides, la pluie plus fréquente et le soleil plus rare. Nous sommes géographiquement à la bourre par rapport au soleil qui se fait la malle vers le sud. De plus nous devons franchir une chaine de montagne et faire 210km en trois jours, dans des conditions plus ardues que d´habitude. Nous nous offrons notre première auberge du voyage afin de nous sècher et profiter de la chaleur.






Nous y recontrons Alphonso, un nouveau biker avec qui nous faisons une étape le lendemain. Et quelle étape ! De loin la plus éprouvante du voyage. Et pour cause cette étape combine montagne, vent extrême et pluie abondante sur 90 bornes. Alphonso qui navigue léger et sur une machine de guerre, en chie autant que nous.












Bénit soit le couchsurfing après une telle journée ! Nous sommes accueilli dans la ville de Caceres chez Alba et ses collocataires, chez qui nous avons le bonheur de nous reposer, car pour la première fois du voyage je sens que j´ai dépassé mes limites physiques...





Le jour de repos à Caceres n´a pas suffi à nous reposer physiquement, et nous voila partis tout doucement vers Sevilla... Ce qui nous aurait pris d habitude trois ou quatre jours va s averer etre un chemin de croix... Nous faisons la soixantaine de bornes qui nous separent de Merida en un jour, et nous sentons que c´est trop en demander a nos corps engourdis! Du coup on y va tranquille sur trois etapes de 45/50 km les jours qui suivent... Et toujours ce vent de face qui ne nous laisse pas recuperer.





Tandis que je roulai avec une petite avance sur Javier, je vis sur le bord de la route de la fummée s´élever vers le ciel. Come le cycliste devant ne s´arrête point, je ne m´inquiète qu´à moitié. Une fois arrivé tout près, je me rends compte qu´il s´agit bien d´un feu de paille. Fort heureusement j´avais encore de l´eau dans mon bidon. Je pus donc éteindre le feu mais point ma colère face à ce cycliste insouciant et face aux autres automobilistes. Je comprends mieux comment les feux démarrent si tout le monde s´en fout...

Enfin, à Menesterios nous nous séparons après un col assez difficile, en passe d´en affronter un autre. Javier dort bien tranquillement à l´auberge tandis que je d'ecide de pousser la ballade un jusqu'a un endroit tranquille pour dormir. Nous sommes supposes nous retrouver apres avoir franchi cette montagne le soir suivant... sauf qu'une fois de plus, nous sommes syncro en nous retrouvant sur la route de franchir une serie de montagne russe espagnoles ainsi qu'un jeune col...

En cours de route nous nous rendons compte que nous avons gagne une heure grace a un changement fait sournoisement dans notre dos. Nos genoux sont enfin remis de cette crapuleuse etape qui precedait Caceres. Mais au final, cette etape qui devait juste permettre de franchir la montagne nous porte miraculeusement jusqua Sevilla, capitale andalouse [comme la sauce et le poulet], apres 90 km.





A peine entré dans Sevilla que nous avons déjà la chance d´admirer ces monuments typiques, bien que guère joli avec toutes ces boules métalliques... Quelques minutes plus tard, nous avons le malheur de constater qu'aucune de nos demandes de CouchSurfing ne furent acceptées, et nous voila errant sur les vagues virtuelles de l'Internet, en attendant une reponse de CouchSurfing ou de trouver un petit coin a Squatter... Pour ma part je me rends dans une auberge juvenile, echanger un lit contre quelques euros, tandis que Javier se trouve un coin tranquille dans Seville. L'auberge s'avère plaisante et quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver dans une chambre 100% belge ! Liegeoises, wallons et autres flammands unis dans cette chambre devenue un microcosme belge. La nuit je suis pris de peur et pense a la conspiration car peut-etre et si ca se trouve, ils l'on fait expres juste pour nous gaser ? Le reveil qui suivit le lendemain eu le don de me rassurer.



Sevilla, dernière grosse ville vraiment occidentale et premier veritable parfum exotique ! Voici enfin une magnifique ville espagnole digne de ce nom. Ce n' etait point que je fus insensible aux autres villes dont le charme me faisait souvent penser à celui de Libramont, Carlsbourg ou Paliseul, mais disons que ce merveilleux urbanisme economique n'etanchait point ma soif d'exotisme... Tu penses, apres Franco, ils se sont jetes sur la tune nos espagnols, a defaut d' estetisme mais c'est assez legitime. Toutefois, Sevilla chapeau bas ! Et d'ailleurs je me vais faire quelques photos pour illustrer mes propos...voilà c´est fait...sauf que pas de chance, mes photos seront empreintes d'exotisme gris, ce qui n´est guère exotique si vous êtes belge... 

Nous restons 4 jours à Sevilla, le temps d´apprécier l´ambiance des auberges juvéniles ainsi que le couchsurfing chez Ines, Diego et Nico, qui nous ont dignement accueilli. Pour une ville exotique, le temps fut aussi maussade qu´en Belgique. Mais aux vues de la météo espagnole, nous avons évité le pire. Les photos ci-dessous ne sont pas sans rappeler l´architecture néo-mégalo-contemperaine de la gare de Liège. Cette sculpture monumentale nommée Las Setas (les champignons) domine la place centrale de la ville en rompant violament avec les inombrables monuments anciens. Ce projet fut inauguré en 2011 et n´a pas manqué de voler la vedette à un projet de ligne de métro, inexistant à Sevilla. Le coût a atteint 86 millions d´euros. Soit le prix à payer pour ouvrir l´esprits des gens à coup d´art moderne. De toute faÇon, cette ville aux multiples rues étroites dans lesquelles les voitures parviennent à rouler, avait besoin de tout sauf d´un métro. Néanmoins, cette oeuvre est une merveille à photographier...

Nos vélos ont bénéficié d´une remise à neuf. J´ai changé mon pignon afin de ne plus m´esquinter la rate à changer de chaine tous les 1000km, ce qui a pour effet de l´user d´avantage.
Dans les rues de Séville, j´ai croisé un banc de "Tuna". les "tuna" sont originaires de Burgos et se plaisent à chanter de romantiques chansons aux demoiselles. Il y a autant d´étudiants que d´ainés. Si seulement les "bleus" de Belgique pouvaient troquer leurs loques et fâcheuses coûtumes contre les us et costumes de ces nobles tunas ! Lesquels furent d´ailleurs très heureux d´apprendre ma fascination pour le bar de Burgos, le dénommé Patillas (voir plus haut).
Soit, il est temps de partir de cette ville qui m´a hautement rassasié en matière d´Internetine. Je quitte cet ordi car l´Afrique nous appelle à grand coup de djembés et autres tambours.
















 Apres un sympathique dimanche chez un sympathique americain, nous traversons le pays des oléoliennes, sans pourtant croiser trop de vent sur notre passage, et merci bien.
Les étapes sont courtes, les genoux se reposent.










Toujours au pays des oléoliennes, mais cette fois de nuit. La lune est presque pleine et nous en profitons pour experimenter quelques oeuvres d´art et d´essais qui remettent en question l´obscurité de la nuit... En voici quelques unes ici







Ca y est ! C´est elle ! On la vois d´ic¡ la belle Afrique, depuis le balcon de nos hotes! De ce village andalous perché sur la montagne, se distinguent de la brume oceanique les terres magrébines, portes du sud, soit l´autre coté du monde en quelque sorte...







Nous quittons nos hôtes polonais pour nous rendre 10 km plus loin sur la côte andalouse alors désertée de son tourisme excessif. Nous retrouvons l´océan que nous avions quitté un bon millier de bornes plus haut, dans le pays basque. Je rempli mes yeux de cette beauté un tantinet californienne, d´autant que les surfers sont nombreux à stagner telles des araignées d´eau, à l´affut d´une vague dodue. Nous attendons notre couchsurfeuse à coup de parties mafieuses (Da familia, très bon jeu...).



Après une soirée sympathique soirée de surfage de canapé, nous restons au repos le lendemain dans ce bled côtier. Un camion d´hyppie avait fleuri dans un champ voisin un jour de panne. Nous sympathisons bien évidemment avec eux et ne manquèrent pas d´aller passer une soirée avec eux sur la plage éclairés par la lune, le feu et le vieux phare.




Nous sommes au ralentis et les étapes sont presques ringuardes aux vues des précédentes. Mais le vent joue encore au plus fort avec nous. En quittant Barbate le vent est à deux doigt de gagner la bataille, car Javier abandonne et c´est plus loin que je le vois sortir son vélo d´une remorque à cheval. Le lendemain le scénario se répète et tandis que j´affrontai les nouveaux assauts du vent, Javier vélo-stoppa un camion de deux allemandes jusqu´à Tarifa




Une fois arrivé à Tarifa, je reçoit un sms de Javier m´invitant à faire marche arrierre dans un terrain vague, repaires de kite- surfers. Ce que je fis cette fois le vent dans le dos. Nous passons la soirée en compagnie des allemandes attendant de se rendre chez Blanka, dernière couchsurfeuse d´espagne. Qui nous accueille trois jours le temps de faire quelques dernières courses européennes.





Voici enfin venu le jour d´aller en afrique et de quitter l´Europe dans laquelle nous avons suffisament trainé. Nous quittons Blanka en compagnie d´une menthe religieuse qui, agrippée au vélo de Javier, semble vouloir prendre le bateau avec nous.








Nous prenons le bâteau en fin d´après-midi. Un couchsurfer français nous attend à Tanger, de l´autre côté du "mur invisible".
La traversée se passe sans désastres titanesques. J´avais tant espéré voir les dauphins sauté autour du bateau en nous souhaitant bon voyage vers l´Afrique, mais ils ne le firent les bougres !







A plus tard bande d´Européens !





Le résumé du trajet


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