27.11.11

Je prends du retard sur le blog, d' autant que j' ai perdu trois pages de récits poignants qui vous auraient plongé dans ce s changements interculturels... En attendant d' espérer récupérer ledit récit, je me contenterai d'un grossier résumé . De toute manière, les jeunes ne font plus l'effort de lire, surtout sur Internet, car il y a tellement de chose à faire...



Donc en gros, après s'être immergé de l' ambiance marocaine dans un hôtel espagnol, on a quitté Larache sous la drache . Le tout, sur un délicieuse route dont la photo ci-contre donne une idée de la partie de plaisir que ce fut. De traverser la campagne profonde nous a plongé dans une autre époque lointaine avec comme seuls anachronismes, déchets in-dégradables et quelques voitures modernes. Les bourricots font du gros boulots tout comme leurs maîtres.






Bizarrement, je me sens plus à l' aise sur les nationales marocaines en dépit de l' apparence sauvageonne. Puisqu' ânes et autres chargements sillonnent les routes, les taxis et autres engins dangereux klaxonnent, mais pour prévenir. On sent dans leur coup de klaxon beaucoup moins de haine que par chez nous.... Et ce ne sont pas les encouragements qui manquent et qui réchauffent le cœur






Cette 1ere semaine fut humide et grise, me rappelant un lointain pays... Mais à mesure que le soleil réapparait, je continue la route avec la nouvelle équipe. Javier part devant en transport pour reposer son genoux. De son côté, il galère avant d' atterrir chez des couchsurfers marocains.
Les habitudes s' en trouvent bousculée, et les habitudes peut dépensières se mutent sous l' influence de l'allemand aux allures de touriste occidental.
La bonne humeur qui règne dans ce nouveau trio est meilleure que le temps comme on dit chez nous.





De par le temps maussade et le pouvoir d' achat décuplé, nous butinons d' hôtels en snacks et en bars histoire de nous requinquer des longues étapes. De passage à Rabbat, nous attrapons au vol un visa pour la Mauritanie. L' ambassade est criblée de voyageurs en tout genres qui s' apprête à traverser le désert. C' est sûr on ne sera pas seul !
Nous apprenons que les doux polissons du front polisario ont fait
dernièrement des bêtises avec des occidentaux... Ah ah ha, suspense me ferai-je enlever comme dans les films?





Mais pour l'heure tout va bien, ma forme est plutôt bonne et j' ai retrouvé Javier à Mohamedia. Ce dernier va suspendre le vélo le temps de reposer son genoux et de rentrer en Belgique pour des papiers. On risque de continuer l'un en stop et l'autre en petit vélo.










Malgré tout, j'ai un petit coup de blues. Je me sens de plus en plus ailleurs et ça fait tout de même longtemps que mon amoureuse me manque... Fort heureusement, j'ai la chance suprême de la voir dans deux semaines pour un séjour en amoureux à Agadir et Essaouira.
Et dans mon coup de blues, voici qu'un jeune chaton sale, frêle mais mignon à souhait saute sur mes genoux et enfui son petit museau dans ma veste.







Pas le choix, on va tenter la traversée du désert avec lui.
Si dans une semaine il est toujours vivant, disons qu'il aura des chances de vivre l' aventure....

2 commentaires:

  1. Je ne l'avais pas encre dit, mais un merci personnalisé à tous les amis qui ont laissé des commentaires, ces petites choses donnent véritablement du baume aux jambes !

    Cyp

    RépondreSupprimer
  2. allez les gars, courage et faite nous vivre !!
    Un bon et joyeux Noel a vous !!

    RépondreSupprimer

Laissez-nous ici vos messages. On fera notre possible pour y repondre !